Sans regret

Et voilà, ça faisait quatre ans.
Quatre ans où il y a eu des bons et des mauvais moments (plus de mauvais, certes, mais y'en a eu des bons quand même !). Quatre ans d'exil dans le Pays Haut.
Ce soir, je suis allée au pot de vacances de l'école, pour présenter Bébé et dire au revoir aux collègues. Eh ben... d'une, c'est le premier jour des vacances où je ne verse pas une larme, et de deux, je pars sans regrets.
Hier, j'avais une réunion dans ma nouvelle école (je raconterai tout ça dans un autre post, là je me dépêche, je suis vannée, je veux aller me coucher. Mais il faut que je vide mon sac avant !^^). J'en suis sortie un peu mitigée. Mais ce soir en fermant la porte de l'école derrière moi, j'ai poussé un soupir de soulagement. Je quitte cette école sans regret.

Enfin, si. Les enseignants du RASED, je vais les regretter. Je m'entendais bien avec eux, j'espère garder contact. Mais sinon... A part mon directeur qui s'est intéressé à Bébé (c'était le seul à ne pas l'avoir vu à la kermesse) et deux collègues qui étaient arrivées en septembre et qui repartent à la rentrée (je vais les regretter aussi), les autres m'ont limite ignorée. Je ne travaille plus depuis février et je ne serai pas là à la rentrée, je ne suis plus leur collègue. Ca s'arrête là pour eux.

Le pire... Quand je suis arrivée dans le hall de l'école, j'ai attendu que les élèves sortent pour y rentrer, en discutant avec des parents d'élèves. Une de mes collègues ouvre la porte, demande aux parents si le plat qu'elle avait dans les mains leur appartenait, passe devant moi (me voit, hein), ne me dit pas bonjour. Elle fait sortir ses élèves, puis s'approche de moi. Et là... "Dis, il faudra que tu enlèves tes affichages dans ta classe, hein !"... Que dire ?... Même pas elle a commencé par bonjour... Bref... Au moment de repartir, je lui dit au revoir, elle me fait la bise, et s'arrête. "Quand tu viendras ranger, sur ta table de regroupement au fond de la classe, il y a les fournitures pour la rentrée, tu n'y touches pas, hein ?!" Que dire ?... (Ah oui, j'ai déjà dit ça ? Ben oui, mais franchement... Ca fout les boules, non ?) Enfin voilà quoi.

J'ai refermé la porte de l'école avec soulagement en partant.

Merci quand même aux collègues sympas que j'ai croisé pendant ces quatre années et avec qui j'ai passé de bons moments.