Poésie contre policier

Voilà, le stage est terminé. Et, après une bonne nuit de repos et une petite demi-heure de boulot, j'avoue que je ne sais plus trop quoi en penser... Hier soir, j'étais encore assez enthousiaste, mais là...
Que je m'explique : on a monté un projet d'écriture de polar. Dans l'idée, tout le monde s'y met, on repart avec une séquence clé en main à mettre en oeuvre dès lundi dans nos classes. C'est effectivement le cas, on a un dossier avec toutes les séances d'écriture, nickel.
Par contre, avant de commencer à écrire du policier, il faut bien faire lire à nos élèves des romans ou des nouvelles policières. Et c'est là que ça pêche. D'une, parce que ma culture du genre policier est à faire (ouais, presque en entier, j'avoue...). Et que si je veux commencer dès lundi, y'a du boulot, mais j'ai d'autres chats à fouetter ce week-end - à commencer par la grasse mat', que j'ai grandement apprécié ce matin ! De deux, parce que pour étudier des textes policiers, il faut des textes policiers. Et, dans la bibliothèque de la classe, il ne doit pas y en avoir un. Chez moi, j'en ai un. Insuffisant.
Plusieurs fois, pendant le stage, j'ai demandé si on préparait ensemble les séances sur la caractérisation du genre policier. La conseillère péda m'a toujours répondu que c'était déjà fait, dans la pile de documents qu'elle nous a filé. Je viens donc de passer une demi-heure à les regarder, ce qui vient de me plomber. Je trouve qu'il n'y a pas grand chose, dans les docs qu'elle nous a filé, que la séance "clé en main" n'est pas adaptée du tout à mon niveau de classe, et, on en revient toujours au même, je n'ai pas les documents nécessaires...
Conclusion : je lâche l'affaire pour l'instant, je bosse pendant 3 semaines, comme j'avais prévu, sur le Tireur de langue, et pendant ce temps, je cherche - j'essaie de chercher - ce que je peux trouver sur le policier...