vendredi 30 avril 2010

Le mouvement... suite

Panique à bord, cet après-midi !

A la récré du matin, avec une collègue, on parle du mouvement. Elle me demande si j'ai participé, et là, je lui réponds que j'ai regardé les postes, et que j'attendais ce week-end pour me plonger un peu plus dedans et pour faire mes voeux. Sauf que... le serveur ferme aujourd'hui à midi, me dit-elle...

Mouarf ! 11h30. Je sors de l'école, rapidement, je suis pressée, le vendredi y'a toujours plein de choses à faire : acheter des légumes sur le marché, puis le pain, puis rentrer manger, et corriger tous les cahiers du jours. Je fais tout ça, et à 12h45, je suis prête. Fatiguée comme je suis, je m'allonge un peu sur le canap, me disant qu'il me reste 1/4h pour me reposer, et que ça tombe bien. Sauf que, tout au fond de ma tête, je sais que j'oublie quelque chose... Mais je n'y prend pas garde (ouais, je commence à me dire que des fois, faut relâcher son cerveau, dans ce boulot, on pense tellement à tout tout le temps, que des fois, faut stopper pour pas devenir fou), je somnole mes 15 minutes, et je file à l'école.

13h15. Dans 5 minutes, les élèves rentrent dans la cour. Je suis de service, c'est moi qui vais ouvrir la grille. Ma collègue passe dans ma classe pour me donner un truc (heureusement qu'elle devait me le donner, d'habitude, elle n'est pas à l'école le vendredi après-midi !), et me dit : "Alors, t'as eu le temps de faire ton mouvement ?" - Blanc. Une petite voix à l'intérieur de moi crie : "Meeeeeeerrrrr... (credi. C'est ce que j'aurais du dire, lundi, quand je me suis rendu compte que mes CE1 attendaient sans rien faire pendant 10 minutes parce que je ne leur avait pas distribué l'exercice. Mais non, j'ai pas dit mercredi, mais l'autre mot. Il était 11h29. Ca les a bien marqués... M'enfin...)

Je file en salle info, sait-on jamais, le serveur est peut-être encore ouvert. Et là coup de bol ! Il y est toujours. Sauf que bien évidemment, j'ai pas la liste des postes qui m'intéressaient sur moi, elle est à la maison. Et je suis de service... La poisse ! Gros coup de chaud, alors que j'avais passé la matinée à me geler.
Enfin, une fois trouvé quelqu'un pour me remplacer au portail, une fois que j'ai embêté mon chéri pour qu'il retrouve la liste des mes voeux à la maison, je saisis rapidement cette quinzaine de voeux, pas forcément dans l'ordre que je veux, mais au moins ils y sont. Il est 13h35, mes élèves sont rentrés en classe, et écoute une de leur camarade qui leur lit un livre (oui, mes élèves sont géniaux !). Trop chouette !

Et voilà, comment piquer un bon coup de stress pour pas grand chose. Ce soir, en rentrant à la maison, je suis retournée voir si le serveur était toujours ouvert. Et, oui, il l'était. J'ai remis tous mes voeux dans le bon ordre, j'en ai rajouté quelques uns pour compléter les 30 voeux possibles, et voilà...

Moralité : Aline, arrête de tout remettre à plus tard !!!

jeudi 29 avril 2010

Septembre 2010 - C'est la rentrée !

Une petite histoire à lire avant d'aller se coucher, ce soir... pour recharger les batteries ? Ca se passe !

mercredi 21 avril 2010

Collier de nouille ou bouquet de fleurs en papier crépon ?...

Ou là là la question qui tue !!

Bien partie dans mon boulot, hier et ce matin, j'ai préparé une tite feuille avec tous les jours qu'il reste avant les vacances d'été (tiens, j'ai pas compté, d'ailleurs... voyons... 4 fois 10, facile, 40. Moins 2 jours fériés, 38. 38 jours de boulot et c'est les vacances. Ca va passer vite, alors ! - Ouais, Aline, tu repasseras d'ici 5-6 semaines pour voir si ça passe si vite que ça !^^), et donc sur ma ptite feuille, j'ai réussi à répartir à peu près tout ce qu'il me reste à faire du programme (ça va être tendu, je crois... Pas le droit à 1/2 journée de retard...). Enfin, j'ai réussi... Pour les CP. Parce que les CE1, avec les ***biiiiiiipppp*** d'évaluations nationales (ah et oui, y'a mieux : z'ont réussi à me coller un stage en plein pendant cette semaine là... Allez pas chercher, c'est l'inspection, ça. Super fort !!), ça va être chaud de programmer. Enfin, on va faire ce qu'on peut.

Donc, je disais, j'étais super motivée, et je bossais bien. Jusqu'à ce que... Dimanche 30 mai : fête des mères. Badaboum ! *-> Bruit d'Aline qui tombe de sa chaise.*

Non mais c'est pas vrai ! Ca va revenir tous les ans, ce truc ? J'ai déjà donné 2 fois (humm... mon stage de maternelle en PE2 est tombé pile à ce moment là :s) à me trouer la tête pour pondre un truc minable... Enfin, 2 fois en tant qu'enseignante. Parce que bon, j'ai toujours trouvé minable ce qu'on nous faisait faire à l'école quand j'étais petite. Comment ne pas avoir honte d'offrir un collier de nouille ou des fleurs en papier crépon ? Un vrai collier ou des vraies fleurs, ça serait vachement plus classe !

Enfin, pas trop le choix, j'imagine... Je m'en passerais bien, mais j'entends déjà les mamans "Quoi ? Ils n'ont pas fait de cadeau de la fête des mères ? Qu'est-ce que c'est que cette maîtresse qui ne pense à rien ? Déjà qu'elle ne s'occupe que des CP et pas des CE1 !" (Oui, euh... là, j'ai un compte à rendre. J'en parlerai ptet quand je ferai un sujet sur les parents, si d'ici là je n'ai pas été étripée parce que j'ai pas fait de cadeau de la fête des mères !)

Donc, bon gré mal gré, me voilà à fouille internet (c'est long, hein !) à la recherche du truc utile et beau... que je n'aie pas honte d'offrir aux mamans d'élèves de ma classe (sauf celle qui a un CE1 dont je ne m'occupe JAMAIS, rien à faire de ce que pense celle-ci !), et que mes élèves n'aient pas honte d'offrir à leurs mamans, aussi. Dur !

Un pot à crayon décoré en pâte à sel... Un pense-bête ardoise décorée en pâte à modeler durcissante... Humm... Ca fait pas trop cadeau pour une maman, si ? Est-ce que j'aimerais bien recevoir ça si j'avais des enfants ? J'imagine que les enseignantes qui ont des enfants ont un peu moins de difficulté à trouver quoi faire. Enfin, tout au moins à faire une sélection dans tous les trucs minables qu'on trouve pour choisir le moins minable...

Après, c'est sûr, on peut faire des trucs supers. Mais faut avoir un sacré budget pour ça... Budget que je préfère largement consacrer à acheter des livres pour la bibliothèque de la classe que pour faire plaisir aux mamans. C'est un choix.

Un véritable casse-tête... Alors, collier de nouilles ou bouquets de fleurs en papier crépon ?...

mardi 20 avril 2010

Le mouvement

Eh oui, avec le printemps vient aussi... le mouvement ! Une autre joie des vacances d'avril.

Le mouvement ? Mais quoi t'est-ce ?

Le mouvement... c'est... rien que du stress en plus. Du stress pour soi tout seul à la maison pendant les vacances, du stress à la rentrée avec les collègues (tiens, d'ailleurs, faut que j'en parle, des collègues... plein de choses à raconter, là dessus !), du stress jusqu'à fin juin, voire début septembre. Le mouvement, c'est ce qui décide où on va se retrouver à la rentrée prochaine.

2 heures. Voilà deux heures que je feuillette les listes des écoles de Meurthe et Moselle à la recherche de ce que je vais pouvoir mettre dans mes vœux. La première étape, c'est de la traduction. Trouver dans les circulaires ce que veulent dire tous leurs sigles idiots (non, il ne leur est pas possible d'écrire directement "Poste élémentaire" ou "Poste maternelle", ou encore "Poste fractionné". Non. Faut qu'ils écrivent... Mouarf ! Le site de l'IA ne fonctionne même plus, de sorte que je ne peux pas retrouver ces foutus sigles dans l'immédiat. On verra ce soir, si j'y pense.).

Bref. Une fois que j'ai tout traduit, il faut saisir les différences de fonctionnement avec l'année dernière. Nouveauté de l'année : les zones de secteur. On n'est plus obligés de choisir tel poste dans telle école, on peut aussi choisir un secteur. Un vœu = un secteur, dans lequel on trouve tous les postes de ce secteur. En gros, au lieu de demander le poste vacant dans le village A, celui du village B et celui du village C (ce qui utilise 3 voeux), je peux demander directement le secteur ABC (ce qui n'en prend plus qu'un). Après, à quoi ça sert ?... Ca va servir à ceux qui veulent à tout prix partir, et qui ont besoin du maximum de voeux. Est-ce que je vais avoir besoin de faire 30 voeux, moi ?

Ensuite, il ne reste plus qu'à plonger en apnée dans la liste. D'abord, regarder s'il y a des postes vacants dans l'école. Ensuite, regarder la ville ou le village où elle se trouve. Et là, ce qui est marrant (non, en fait, ça l'est pas du tout, c'est une façon de parler), c'est que les écoles où il y a des postes vacants, c'est... tadam ! Longwy I, Longwy II, Briey, Jarny... Etrange, non ? - Aparté. Le mouvement, c'est à mon avis encore plus stressant en M&M que dans n'importe quel département. Pourquoi ? Parce que le canard, tiens donc ! Parce qu'il y a une zone du département (ces 4 circonscriptions dont je viens de parler) qui sont éloignées de tout le reste du département (vestige de la guerre de 1870 où les Allemands ont piqué une grosse partie de la Moselle, une petite partie de la Meurthe, nous laissant le reste pour reformer un nouveau département, la Meurthe et Moselle. Ces 4 circo sont donc les "restes" de l'ancienne Moselle).

Bref... j'ai fini par trouver 13 postes vacants dans les zones que je voudrais (j'ai bien entendu évité Nancy et un rayon autour de Nancy). Mais bon, étant donné que si je n'ai aucun poste dans les 30 voeux, je garde ma place, c'est pas bien grave. Du coup, je crois que je vais faire ces 13 voeux, et en ajouter avec des postes susceptibles d'être vacants (en gros, sur ces postes, tous les enseignants sont titulaires de leurs postes. On ne pourra donc les avoir que si ces gens partent). De toutes façons, si je pars cette année, ce ne sera que du bonus, je pense sérieusement que je vais devoir rester dans le Pays Haut un petit moment...

lundi 19 avril 2010

Les vacances

Grande source de discussion, que les vacances... tellement remplies, tellement "remettantes sur pied", tellement... toujours pareil que c'en est désespérant...
Pourquoi toujours pareil ? Voilà l'histoire de mes vacances depuis un an et demi (ouais, enfin c'était déjà un peu comme ça, avant, sauf que réviser pour le bac, c'était moins important que préparer sa classe, quoi...).

Les vacances, donc. Enfin, les vacances, ça commence avant les vacances, en fait. Et, à vrai dire, ça commence même à la fin des dernières vacances. Ces vacances-ci, donc, celles de Pâques, ont commencé à la fin des vacances de février. Quand je me disais : "Mais bon sang, qu'est-ce que t'as foutu de ces vacances ?... Tu vas en chier pendant toute la période tellement t'as pas pris d'avance... Aux prochaines vacances, si tu veux pas que ça recommence, t'en mettras un bon coup, hein ? D'accord ? - Oui, oui, d'accord. Pas envie de recommencer... Promis, je m'y mettrai."

Les vacances, ça continue aussi pendant la période : "Plus jamais ça. Bosser jusqu'à minuit parce que j'ai pas pris le temps de préparer ne serait-ce qu'une séquence complète pendant les vacances... Ca n'aurait pas été grand chose, pourtant... Promis, aux prochaines vacances, je m'y met. D'autant que la dernière période, jusqu'en juin, sera longue... Faudra ABSOLUMENT prendre de l'avance."

Puis, la veille des vacances : "Bon, demain ça va être tranquille, on va finir le travail en cours, faire un petit jeu, rendre les dossiers, distribuer les oeufs de Pâques... Petite journée sympa. Ce soir je me repose, j'en profite, et dès demain, je bosse. Autant bosser dès le début pour être tranquille, et après profiter."

Le vendredi soir arrive... Là, le regret, c'est de vivre à Longuyon. Forcément, le vendredi des vacances, on a envie de prendre du bon temps, sans se fatiguer. Une petite sortie resto-ciné, ballade sur la Place Stan, quoi. Mais à Longuyon, y'a peu de resto (y'en n'a qu'un de potable, et bon... j'aime bien le chinois, mais là, j'avais pas envie de ça), pas de ciné, et encore moins de Place Stan. Donc la soirée s'est résumée à... euh... je ne sais plus ce qu'on a mangé, mais ça ne devait pas être digne d'un grand restaurant, en tout cas, et wii. Sympa, mais ça valait pas la Place Stan (non, je n'en démordrai pas, je voulais y aller !!)

Le lendemain, grand ciel bleu, soleil et tout le tralala. Du coup, forcément, envie de barbec. Bon, en même temps, le premier jour des vacances, on va pas bosser, non plus. Nous voilà donc partis acheter saucisses et brochettes, et direction le jardin de la belle-soeur. La journée est vite passée...

Ensuite, y'a eu tennis et rendez-vous. Jonglage entre Villers la Montagne et chez les parents, entre Nancy et Thionville. Train, voiture, défaites, médecins... Trois jours pendant lesquelles il n'y a eu, forcément, aucun moment pour bosser. Et trois jours qui m'ont lessivée. Total : de retour pour de bon à la maison, je me suis accordée les grasses mat' vitales dont j'avais besoin depuis... au moins les vacances de février... Grasse mat' s'accompagnant souvent de fainéantise, me voilà à me dire que bon, c'est le week-end, que c'est normal de ne pas bosser le week-end pendant les vacances, et que bon, on verra lundi.

En même temps, je n'ai pas rien fait. J'en ai profité pour aller voir mon chéri jouer au tennis (et gagner, lui), écrire des rp sur les Royaumes Renaissants (une heure pour écrire 15 lignes... faut m'y remettre pour retrouver l'habitude et aller plus vite, hein !), m'entraîner à prononcer le nom du volcan qui paralyse les transports aériens (bien fait à ces foutus vacanciers qui comptaient en profiter, bien fait !!). Le volcan, c'est l'Eyjafjallajökull. J'arrive à le dire presque du premier coup, maintenant. Et c'est grâce à monsieur Claude Grandpey que j'ai pu revivre tout ce qui s'est passé en Islande avant que les médias ne se mettent à en parler (bah oui, pourquoi parler d'un volcan en éruption si ce n'est pas parce qu'il gêne le trafic aérien ? Aucun intérêt d'en informer la population, ça ne les intéressera pas...). Tout est ici. Merci à lui d'expliquer les volcans si simplement.

Voilà. On est lundi, aujourd'hui. Ce matin, je me suis levée tôt (enfin, je me suis interdit de me rendormir quand je me suis réveillée la première fois (à 9h et quelques), parce que bon, on va quand même pas mettre le réveil pendant les vacances, non mais oh !). Et je me suis mise à bosser. Comprendre par là que je me suis installée dans mon bureau pour faire ce que je faisais chaque matin dans le salon avec mon chéri : suivre le blog de Mr Grandpey, faire un tour sur les webcams rivées sur le volcan (tiens, il fait beau en Islande, aujourd'hui), voir si Bénédicte a quelque chose de nouveau à nous raconter à propos de son roman (tiens, faudrait que je lui envoie un mail, si y'a rien), si le monsieur qui montre le patrimoine lorrain a rajouté des choses sur son blog (oh l'église d'Autreville, je l'adore !), lire mes mails, faire des jeux qui servent à rien, voir si y'a des réponses à mes rp sur les RR ("non... grrr... mais qu'est-ce qu'ils font à poireauter comme ça ?! Y'avait donc que Persan pour répondre dans des temps normaux ?!"),... Ca prend du temps, tout ça, mine de rien !

Bon. Une fois que j'ai eu fini, j'ai rangé mon bureau. Après, j'ai voulu ranger ma pochette avec les feuilles à photocopier de la dernière semaine de classe. J'en ai rangé la moitié, et je me suis arrêtée. Mais c'est pas de ma faute cette fois ! J'ai plus de pochettes transparentes pour les ranger dans mon classeur... Donc chômage technique ! (XD) Ah, et j'ai aussi stressé une bonne demi-heure parce que j'avais un coup de fil à passer. J'ai fini par le faire (avec bien du mal), et à me demander ensuite à quoi ça m'avais servi de le repousser depuis 24h... Comment faire pour se guérir du stress du téléphone ? Ah ! Vous voyez que je ne suis pas une glandue, je me pose même des questions psychologiques, pendant les vacances !

N'empêche que j'ai fini par faire une liste de ce qui devait être fait (tiens, j'avais pas déjà fait ça aux dernières vacances ? Y'a du mieux, dans mon organisation, non ?) avant la rentrée, et qu'elle s'allonge d'heure en heure. Je n'y ai encore barré qu'une seule chose : mon coup de fil.

Au boulot, Aline !!