Fin juin 2009.
Voilà, l'année est terminée. Finalement, c'était pas si terrible que ça, cet exil dans le Pays Haut. Bon, faut dire que je suis souvent rentrée sur Nancy, même si les aller-retours tous les week-end du mois de mai et du mois de juin, c'était vachement fatiguant, c'était bien quand même. Et puis, faut dire que l'année est passé à une vitesse folle ! J'ai encore l'impression que la rentrée, c'était hier...
31 août 2009.
Voilà, les vacances sont finies. Demain, c'est la rentrée, enfin, la pré-rentrée, celle des enseignants. "Tiens salut t'as passé des bonnes vacances ?" -"Oh oui oui, je suis parti(e) à la mer, c'était génial ! Mais trop court..." - L'extase.
Parce que oui, c'est vrai, c'était trop court. C'est la première fois que les deux mois d'été passent si vite, je n'ai pas vu les jours défiler. Et pourtant, je n'ai pas fait grand chose.
Enfin, je retrouve mon chez-moi, dans le Pays Haut... Retrouver mon appart, mon chéri : génial. Retrouver le Pays Haut... mouais... si l'année passe si vite que l'année passé, encore...
Mais non, non, ça le fait pas. Décidément, ça le fait pas, le Pays Haut, ça craint !
Que j'explique un peu pour ceux qui ne voient pas bien la chose... Le Pays Haut, c'est le nooooord *voix de Galabru, terrifiante*. Le Pays Haut, c'est le bout du bout de la Meurthe et Moselle. Vous savez, ce département à l'idiote forme de canard. Tout en bas, y'a tout : au niveau du ventre de la bête, y'a Nancy, au niveau des pattes, y'a mon pays, mon Saintois dans lequel je viens de passer deux semaines avant de rentrer. Et puis, y'a le bec. Le bec du canard, c'est le Pays Haut. Le vide. Le néant. Le lieu de la solitude et de l'ennui...
La semaine dernière, en rentrant, j'étais encore assez contente. Avec la rentrée, j'allais recommencer à jouer au tennis régulièrement. Et puis en septembre, y'a deux tournois, histoire de grapiller quelques points encore qui me permettraient de monter de deux classement d'un coup au lieu d'un seul. Du sport en perspective pour se défouler des énervantes journées de classe...
Oui mais... cet aprèm, coup de fil du club de Verdun : "Désolés, mais il n'y a pas assez de femmes inscrites, on est obligés d'annuler le tournoi..." Bon, ça m'embête un peu, forcément, d'autant que j'étais assez contente d'aller jouer là-bas, j'avais bien aimé ce club, mais quelque part, je m'en doutais, ils m'avaient prévenue au moment de l'inscription. Pas trop grave, tout de même, après tout, il reste Herserange. D'abord c'est moins loin, donc ça fait moins de route, et puis il fait partie du circuit l'Est Républicain dans lequel je viens de me classer (ils ne prennent que les 25 premières, et grâce à mon super tournoi du mois d'août, je viens d'y rentrer, autour de la 15ème place, je crois). Grâce à ce tournoi, y'a encore moyen de gagner quelques points et de m'assurer de faire partie définitivement des 25... Surprise ! Un mail, cette fois... "Par manque de participants, nous nous voyons dans l'obligation d'annuler, blablabla..." Grrr... Deux tournois annulés le même jour... Les boules, les grosses boules... Je hais ce coin. En plus, y'a rien d'autre en ce moment pour les remplacer, alors qu'à cette heure-ci, y'a plein de tournois en cours autour de Nancy... Je hais le Pays Haut !
Du coup, on vient de se rabattre sur le tournoi d'Amnéville. Une petite heure de route aller, une petite heure de route retour... Enfin, y'a les thermes pas loin, si jamais on a la chance de jouer le week-end, j'en profiterais bien (mon chéri, si tu passes par là :p). Si jamais on joue, d'abord... Sait-on jamais, des fois qu'ils l'annulent exprès parce qu'on s'y est inscrits...
Enfin... Pourvu que cette année passe vite... en espérant pouvoir quitter ce trou l'an prochain...
Courage, Aline. Après tout, une année, ça passe vite. Je croise les doigts pour que tu puisses déménager l'année prochaine.
RépondreSupprimerCroise les très fort, alors ! :)
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