Voilà, déjà plus de la moitié des vacances de passées, c'est presque fini. Et le pire c'est que j'ai pas beaucoup bossé, qu'il va falloir que je m'y mette (enfin, je dis ça, je me connais, je doute que je ferai grand chose de plus que préparer le jeudi de la rentrée (une ou deux heures du vendredi, peut-être, avec un peu de courage ?!), mais bon). Enfin, quelque part, ça fait beaucoup de bien, de ne rien faire, et d'éviter de penser à l'école (oui, je dis éviter, parce que ne pas le faire du tout, c'est impossible). Même si ici, c'est dur.
Enfin ici ici, non. Là, c'est dur. Ici, ça va. Humm... que je m'explique. Le soir des vacances, on est redescendus à Nancy (enfin, à Poussay, pour la foire ! :D). Mais lundi, il a fallu rentrer parce que Romain bossait. Tout se passait bien, j'avais bien l'impression d'être en vacances, tout nickel. Mais, mardi matin, il a fallu que je sorte de mon île (mon appart) pour aller acheter le pain. Et là, je suis redescendue sur terre. Fini, les vacances. Quand je suis dans la rue, ici, je ne suis jamais en vacances. Je suis "la maîtresse". C'est atroce. Du coup, je suis rentrée, et je ne suis pas ressortie de la journée. A vrai dire, c'est ce que j'ai fait tous les jours de la semaine : sortir 10 mn par jour pour aller à la boulangerie. C'est largement suffisant, et même, trop. Dès que je mets un pied dehors, j'ai envie de rentrer, me cacher, retourner sur mon île, refermer la parenthèse. Ou l'ouvrir.
Fermer, ouvrir, à vrai dire, je ne sais plus vraiment. Faut juste savoir de quelle parenthèse on parle, en fait. Oui, parce qu'il y en a plusieurs... En gros, on pourrait résumer ça comme ça : Ma vie (normal, hein, tout va bien, c'est pas entre parenthèses). Je recommence, sinon ça sera illisible. Ma vie (Vivre à Longuyon, être la maîtresse, et tout(Vivre dans cet appart qui est génial et qu'heureusement qu'on l'a trouvé sinon j'aurais pas pu rempiler pour un an ici)) Tiens, vu comme ça, y'en a plus que deux, des parenthèses, je pensais qu'il y en aurait plus ! Mince, je viens de relire ce paragraphe, et je me demande si je deviendrais pas cinglée... Faudrait que j'en parle à Philippe Jaenada, de mes parenthèses... ptet qu'il saurait quoi en faire, lui. J'avais l'impression que ça paraîtrait propre, rangé... mais non, c'est super foutoir, finalement, et ça veut rien dire...
J'vais me coucher.
Ca vaut mieux.
Coucou Aline. Pourquoi tu te sens de nouveau une maitresse en sortant de chez toi ? Les parents d'élèves sont à l'affut et te saute dessus à chacune de tes sorties ? Tu sais quoi ? Tu devrais écrire un roman de tes aventures et l'envoyer à Jaenada. Elle est pas bonne cette idée ? En attendant, de gros bisous à toi.
RépondreSupprimerLes parents, les gamins... Traverser Longuyon, c'est traverser l'école, c'est pareil... Y'a toujours quelqu'un que tu connais que tu vas croiser, c'est atroce...
RépondreSupprimerPour Jaenada, euh... T'aurais pas causé avec Romain, toi ? Z'êtes fous, tous les deux !^^
C'est trop marrant !
RépondreSupprimerJe ressens encore la même chose que ce que je ressentais à ce moment là (d'ailleurs, encore pire maintenant... j'ose pas sortir de chez moi et croiser des parents qui me demanderaient inévitablement "Ca va ? On vous reverra quand même ?"...), mais je ne comprend rien de rien à ce que j'ai écrit !^^
tiens je connais ça aussi
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