dimanche 2 février 2014

Couette magique

Il y a trois semaines, il s'est passé euh... ben... rien... On n'a pas compris, en fait. A 20h, on est allés brosser les dents de Bibi, on a mis le pyjama, on a raconté une histoire, éteint la lumière, fermé les rideaux en disant au revoir dehors, fait un câlin, installé Bibi dans son lit, et dit bonne nuit. Tout comme d'habitude. Sauf que, pas comme d'habitude, il s'est mis à pleurer. De plus en plus fort.

On est retourné le voir, il s'est calmé, on a fait un bisou, redit bonne nuit, et à peine la porte fermée, rebelotte. Pleurs, cris, hurlements... Alors bon, on l'aurait bien laissé se calmer, mais visiblement ça ne servait à rien. Au bout d'une heure c'était encore pire... Sauf qu'on était mercredi et que moi j'avais besoin de bosser, le soir. Alors Papa est allé le chercher, l'a fait descendre pour lui montrer ce qu'on faisait quand il dormait, il l'a rassuré, gardé un peu avec lui, l'a remonté, et... Bingo ! A nouveau des hurlements...

Ce soir-là, il a fini par s'endormir à minuit, dans mes bras. Je l'ai reposé délicatement dans son lit au bout d'une demi-heure (je ne suis pas sûre d'avoir déjà fait ça rien qu'une seule fois depuis sa naissance), et il a parfaitement fini sa nuit. Il s'est même réveillé de bonne humeur le lendemain matin, il avait tout oublié.

Jeudi soir, rituel du coucher, tout se passe très bien. Mais à peine la porte fermée que... hurlements... On l'a laissé plus longtemps cette fois-ci, mais plus le temps avançait et plus ça empirait alors qu'avec la fatigue accumulée, on s'attendait à ce qu'il finisse par craquer. Il s'est endormi vers minuit et demi, dans son lit, mais avec Papa assis sur le canapé de sa chambre.

Vendredi soir, toujours pareil. Endormi vers 23h, avec moi somnolant sur son canapé.

Samedi soir, repas de famille, endormi vers 1h45 dans son siège auto (on n'a même pas cherché à le coucher ailleurs que chez nous et il n'a pas montré le moindre signe de fatigue ce soir-là).

Dimanche soir, hurlements... pendant une heure seulement, cette fois-ci il a craqué en s'endormant tout seul...

Stop. Ça s'arrête là. Heureusement, parce qu'on n'avait jamais vécu de nuit pénible depuis qu'il est né, alors cinq jours d'affilé, merci. On a bien réfléchi à tout ce qui avait pu changer cette semaine là, mais franchement, on a eu du mal à trouver...

Sa nounou était malade le jeudi-vendredi, donc ma cousine et ma mère sont venues le garder, mais la crise a commencé le mercredi.

Et sinon... j'avais prévu depuis un moment de lui enlever la turbulette pour lui mettre une couette dans son lit. Mais le temps de trouver quelque chose qui me convienne... J'ai fini par l'acheter sur mesure à l'Atelier du bois charmé.


Ce fameux lundi soir, j'ai installé cette magnifique parure dans son lit. Tendant un peu le dos (j'étais toute seule ce soir là et j'avais du boulot), je l'ai quitté après le rituel du soir en l'imaginant hurler... mais... non !

Il a passé une très bonne nuit, et les suivantes aussi (non je ne parlerai pas des nuits actuelles pour l'instant, un peu (beaucoup) perturbées, mais cette fois-ci on sait pourquoi) !

Alors encore une fois, merci pour cette superbe couette, c'était vraiment pile ce qu'il fallait !

2 commentaires:

  1. Il a quel âge maintenant ?
    Je me souviens que mon fils aîné a eu une période comme ça, terrible, vers 2-3 ans je crois. Des terreurs nocturnes. Rien n'y faisait.
    On n'en pouvait plus, mais on voyait bien que c'étaient pas des caprices.
    Sur les conseils d'une psy, on a installé un petit matelas dans notre chambre, on voulait surtout pas le prendre dans notre lit.
    On s'est aperçu qu'il se réveillait en sursaut en hurlant, mais on était à côté, il entendait notre voix, il se rendormait sans se lever.
    Quelques jours après, ma belle-mère est venue chez nous, on lui a laissé notre chambre, on a dormi sur un matelas à notre tour, dans la chambre de mon fils.
    quand ma belle-mère est repartie, on a réintégré nos chambres respectives. C'était passé.
    Courage.

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  2. Il a 21 mois. C'est bizarre des fois, les enfants...

    Nous on a eu plus de chance, ça n'a duré que deux semaines. Pourquoi chez d'autres ça dure des mois, des années ?... (Enfin on ne se plaint pas, hein, loin de là !)

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